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frelons asiatiques : la lutte infernale !
3 participants
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frelons asiatiques : la lutte infernale !
Salut à tous,
Je débarque sur le site et je n'ai pas encore eu le temps d'en faire le tour ..
Juste un "petit mot" (témoignage) pour vous dire ce que nous vivons en ce moment à Bordeaux.
Je pratique l'apiculture à Bordeaux et aux alentours depuis 12 ans environ. j'ai des ruchers en campagne et en ville.
Il me semble que le frelon asiatique est beaucoup plus présent en ville qu'a la campagne (en tous cas chez nous). Pour exemple, en ce mois d'Octobre je suis obligé de passer quotidiennement (voir plus) sur 2 ruchers urbains pour chasser les frelons qui chassent les abeilles devant et autour des ruches .. et là accrochez vous bien : en 1/2h environ, bien motivé et concentré, je peux attraper plus de 100 frelons au filet à papillons .. pas systématiquement bien sur .. mais du "50 frelons (minimum) à la demi heure", c'est sans problème !!
La pression du mois d'Octobre est vraiment terrible en ville : pas de répit pour les abeilles .. dés les premières lueurs du jours, les frelons sont devant les ruches à attendre les 1eres sorties des abeilles (et même à essayer de s'introduire dans les ruches dont les entrées sont forcément réduites pour empêcher cela ) ; ils prospectent aussi méthodiquement les sites de butinages (lierre en ce moment), sautant sur tout ce qui bouge ! (ils sont un peu "bigleux" diront-on, c'est même parfois comique de les voir se jeter sur les fleurs qui dansent dans le vent..) et capturant bien souvent les premières éclaireuses qui arrivent..
Toute la journée c'est le "va et vient" sur les ruchers: devant les ruches, derrière et sur les cotés (sautant sur la moindre tâche ou tête de clou visible), au sol cherchant les abeilles faibles qui marchent et les cadavres de frelons tués auparavant .. parfois, je suis entouré de frelons qui volent partout autour de moi si bien que j'ai l'impression d'être sur leur territoire et leur bourdonnements puissant me résonne dans la tête (j'en ai des frissons) .. et ils sont là jusqu'à la dernière lueur du jour ! obligeant les abeilles à être aux avant-postes le soir alors qu'elles devraient se regrouper à l'intérieur au chaud en cette saison..
Il est sur que ce genre de situation révèle l'existence de plusieurs nids aux alentours : les frelons des colonies différentes se disputent même la zone de chasse (affrontements devant les ruches) et j'ai observé aussi, par exemple, qu'un frelon pouvait poursuivre un autre frelon(d'une autre colonie), parti avec un abeille, pour tenter de la lui subtiliser.
D'autre part,
Je ne vois presque plus de V. crabro sur les ruchers, c'est très inquiétant .. il semblerait que V. velutina soit en train de prendre sa place (?..).
Il me semble aussi qu'a cause de V. velutina, les abeilles vont beaucoup moins butiner sur le lierre .. et quoi qu'il en soit, lorsqu’elles y arrivent elles ont de grosses difficultés à rentrer "le fruit de leur butinage" à la ruche (cause : barrière de frelons chassant devant la maison) ; cela pose un gros problème de fond pour les abeilles : la nourriture d'automne rentre mal, ce qui a pour conséquence une ponte insuffisante de la reine en cette saison (la ponte automnale est censée fournir les abeilles d'hivers à la colonie) ; la grappe d'hivers manque finalement de volume et la thermo-régulation ne se fait pas bien, si bien que les froids de Février viendront à décimer la minuscule grappe qui restera à cette époque ..
Autre chose qui m'inquiète : la réactivité de V. velutina face à nous lorsque nous le chassons ; je clarifie : à ce jour, il ne montre aucun signe d'hostilité envers nous lorsqu'il est loin de son nid (sur les ruchers par exemple), il a même peur et nous fuit lorsque nous le chassons ! Mais si un jour il se mettaient à se servir de son dard contre nous (histoire d'être un peu plus tranquille pour chasser les abeilles) la situation se compliquerait d'avantage ..
Je m’arrête là pour aujourd'hui car je dois aller voir mes abeilles, pour les protéger, comme chaque jour depuis mi-Aout et jusqu'à fin Octobre au moins ; et c'est comme cela depuis 7 ans environ ..
Je débarque sur le site et je n'ai pas encore eu le temps d'en faire le tour ..
Juste un "petit mot" (témoignage) pour vous dire ce que nous vivons en ce moment à Bordeaux.
Je pratique l'apiculture à Bordeaux et aux alentours depuis 12 ans environ. j'ai des ruchers en campagne et en ville.
Il me semble que le frelon asiatique est beaucoup plus présent en ville qu'a la campagne (en tous cas chez nous). Pour exemple, en ce mois d'Octobre je suis obligé de passer quotidiennement (voir plus) sur 2 ruchers urbains pour chasser les frelons qui chassent les abeilles devant et autour des ruches .. et là accrochez vous bien : en 1/2h environ, bien motivé et concentré, je peux attraper plus de 100 frelons au filet à papillons .. pas systématiquement bien sur .. mais du "50 frelons (minimum) à la demi heure", c'est sans problème !!
La pression du mois d'Octobre est vraiment terrible en ville : pas de répit pour les abeilles .. dés les premières lueurs du jours, les frelons sont devant les ruches à attendre les 1eres sorties des abeilles (et même à essayer de s'introduire dans les ruches dont les entrées sont forcément réduites pour empêcher cela ) ; ils prospectent aussi méthodiquement les sites de butinages (lierre en ce moment), sautant sur tout ce qui bouge ! (ils sont un peu "bigleux" diront-on, c'est même parfois comique de les voir se jeter sur les fleurs qui dansent dans le vent..) et capturant bien souvent les premières éclaireuses qui arrivent..
Toute la journée c'est le "va et vient" sur les ruchers: devant les ruches, derrière et sur les cotés (sautant sur la moindre tâche ou tête de clou visible), au sol cherchant les abeilles faibles qui marchent et les cadavres de frelons tués auparavant .. parfois, je suis entouré de frelons qui volent partout autour de moi si bien que j'ai l'impression d'être sur leur territoire et leur bourdonnements puissant me résonne dans la tête (j'en ai des frissons) .. et ils sont là jusqu'à la dernière lueur du jour ! obligeant les abeilles à être aux avant-postes le soir alors qu'elles devraient se regrouper à l'intérieur au chaud en cette saison..
Il est sur que ce genre de situation révèle l'existence de plusieurs nids aux alentours : les frelons des colonies différentes se disputent même la zone de chasse (affrontements devant les ruches) et j'ai observé aussi, par exemple, qu'un frelon pouvait poursuivre un autre frelon(d'une autre colonie), parti avec un abeille, pour tenter de la lui subtiliser.
D'autre part,
Je ne vois presque plus de V. crabro sur les ruchers, c'est très inquiétant .. il semblerait que V. velutina soit en train de prendre sa place (?..).
Il me semble aussi qu'a cause de V. velutina, les abeilles vont beaucoup moins butiner sur le lierre .. et quoi qu'il en soit, lorsqu’elles y arrivent elles ont de grosses difficultés à rentrer "le fruit de leur butinage" à la ruche (cause : barrière de frelons chassant devant la maison) ; cela pose un gros problème de fond pour les abeilles : la nourriture d'automne rentre mal, ce qui a pour conséquence une ponte insuffisante de la reine en cette saison (la ponte automnale est censée fournir les abeilles d'hivers à la colonie) ; la grappe d'hivers manque finalement de volume et la thermo-régulation ne se fait pas bien, si bien que les froids de Février viendront à décimer la minuscule grappe qui restera à cette époque ..
Autre chose qui m'inquiète : la réactivité de V. velutina face à nous lorsque nous le chassons ; je clarifie : à ce jour, il ne montre aucun signe d'hostilité envers nous lorsqu'il est loin de son nid (sur les ruchers par exemple), il a même peur et nous fuit lorsque nous le chassons ! Mais si un jour il se mettaient à se servir de son dard contre nous (histoire d'être un peu plus tranquille pour chasser les abeilles) la situation se compliquerait d'avantage ..
Je m’arrête là pour aujourd'hui car je dois aller voir mes abeilles, pour les protéger, comme chaque jour depuis mi-Aout et jusqu'à fin Octobre au moins ; et c'est comme cela depuis 7 ans environ ..
bizbiz- Messages : 14
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : Bordeaux
frelons asiatiques : la lutte infernale !
A mon avis, concernant la pression sur un rucher, il ne s'agit pas d'une histoire de nombre de ruches par rucher, mais plutôt de zone géographique : par exemple les Landes sont beaucoup moins touchées que la Gironde car le département est plus sec ; le frelon ayant besoin d'un territoire assez humide pour fabriquer le papier/carton du nid. Bordeaux, étant au bord de la Garonne (zone très humide), est un endroit ou les frelons se plaisent particulièrement bien, il n'est pas rare de trouver des nids de 1 mètre de hauteur dans l'agglomération !
Dés la fin de l'été, je suis obligé de regrouper mes ruches sur le moins de ruchers possibles ; ainsi, plus il y a de ruches sur un rucher et moins chaque ruche est vulnérable, dans le sens ou les frelons se repartissent devant les ruches (bien qu'ils semblent tout de même se concentrer sur les moins défensives ..?). Cela m'évite aussi de multiplier les déplacements ..
Sinon pour répondre à la question de Francis, ce sont des ruchers de 4 à 15 ruches.
Le piégeage de printemps est systématiquement commencé dés que le printemps pointe le bout de son nez (passage des grues, sorties des xylocopes, primèveres, 1ers bourgeons..) ; en réalité on laisse même des pièges toute l'année car l'année dernière, par exemple, dés janvier nous avons piégé dans la région bordelaise (fondatrice ou pas ? il s'agit là d'une autre question, car comme vous le savez déjà peut être, même des femelles non fécondées passent l'hiver dans notre région !.. 1/3 environ seulement des V. velutina passant l'hiver seraient fécondées ..)
Au sujet des colonies multiples sur une zone, il n'y a pas de doute .. je sais très bien différencier lorsque les frelons se touchent pour se reconnaître et lorsqu’ils se rixent pour s'imposer sur un territoire de chasse (je les observe et les chasse depuis 2005) .. lorsque je dit que les frelons se disputent l'espace de chasse c'est une réalité , il y a même parfois plus de 2 nids à se disputer une zone de chasse !
Malheureusement, pour faire baisser la pression en cette saison, le piégeage n'est pas assez efficace car les frelons qui viennent devant les ruches ne sont pas beaucoup attirés par les pièges (sauf s'ils ont un petit creux au passage) ; ils viennent pour chasser les abeilles afin de nourrir les larves du nid.
Quant à trouver les nids, on aimerait bien ! mais comme vous le savez avant la chute des feuilles ce n'est pas facile et en zone urbaine cela s'avère encore plus difficile qu'en zone rurale ...
Dés la fin de l'été, je suis obligé de regrouper mes ruches sur le moins de ruchers possibles ; ainsi, plus il y a de ruches sur un rucher et moins chaque ruche est vulnérable, dans le sens ou les frelons se repartissent devant les ruches (bien qu'ils semblent tout de même se concentrer sur les moins défensives ..?). Cela m'évite aussi de multiplier les déplacements ..
Sinon pour répondre à la question de Francis, ce sont des ruchers de 4 à 15 ruches.
Le piégeage de printemps est systématiquement commencé dés que le printemps pointe le bout de son nez (passage des grues, sorties des xylocopes, primèveres, 1ers bourgeons..) ; en réalité on laisse même des pièges toute l'année car l'année dernière, par exemple, dés janvier nous avons piégé dans la région bordelaise (fondatrice ou pas ? il s'agit là d'une autre question, car comme vous le savez déjà peut être, même des femelles non fécondées passent l'hiver dans notre région !.. 1/3 environ seulement des V. velutina passant l'hiver seraient fécondées ..)
Au sujet des colonies multiples sur une zone, il n'y a pas de doute .. je sais très bien différencier lorsque les frelons se touchent pour se reconnaître et lorsqu’ils se rixent pour s'imposer sur un territoire de chasse (je les observe et les chasse depuis 2005) .. lorsque je dit que les frelons se disputent l'espace de chasse c'est une réalité , il y a même parfois plus de 2 nids à se disputer une zone de chasse !
Malheureusement, pour faire baisser la pression en cette saison, le piégeage n'est pas assez efficace car les frelons qui viennent devant les ruches ne sont pas beaucoup attirés par les pièges (sauf s'ils ont un petit creux au passage) ; ils viennent pour chasser les abeilles afin de nourrir les larves du nid.
Quant à trouver les nids, on aimerait bien ! mais comme vous le savez avant la chute des feuilles ce n'est pas facile et en zone urbaine cela s'avère encore plus difficile qu'en zone rurale ...
bizbiz- Messages : 14
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : Bordeaux
FRELON ASIATIQUE : LA LUTTE INFERNALE !
Nos avis ne divergent pas tant que cela.
Je suis absolument d'accord sur le fait que le nombre de ruches sur un rucher diminue d'autant la vulnérabilité de chaque ruche (c'est exactement ce que je voulais dire dans mon précédent message quand j'expliquais le regroupement de mes ruches sur un minimum de ruchers en fin d'été).
Par contre, j'ai plutôt un doute sur l'hypothèse (le postulat?) scientifique disant que piéger au printemps ne fait qu'augmenter la concurence entre les fondatrices mais ne diminue pas le nombre de nids secondaires (si j'ai bien compris) .. Empiriquement nous ne constatons pas cela, mais plutôt le contraire ; mais c'est plus flagrant en zone rurale : là ou l'on piège correctement au printemps la pression est moins forte l'été et l'automne ( sur 7 ans de piégeage et d'observations) ; mais malheureusement, en zone urbaine il n'en est pas de même.
Pour illustrer mon propos je peux comparer 2 ruchers à 15 kms de distance, un urbain et un rural (chaque rucher a 15 ruches environ) ; avec le même protocole de piégeage au printemps, le rucher urbain subi actuellement une pression au moins 10 fois supérieure, c' est incontestable.
Toutefois, je ne considère pas le piégeage comme une solution idéale, mais juste comme un (pietre) moyen (et trés limité) permettant de diminuer la pression estivale et automnale.
Je ne connais pas le "marquage cuticulaire" et son protocole, pourrais tu m'en dire plus ou m'aiguiller vers un article s'il y en a un ?
( remarque: mes observations et mes réflexions n'engagent que moi, je ne prétends absolument pas détenir la vérité et il est vrai que je manque de recul, mais je fais un gros effort d'observations, de synthèses d'infos que je rediffuse ensuite et d'actions concrètes et expérimentales .. au sein d'une association de protection des abeilles à Bordeaux.)
Je suis absolument d'accord sur le fait que le nombre de ruches sur un rucher diminue d'autant la vulnérabilité de chaque ruche (c'est exactement ce que je voulais dire dans mon précédent message quand j'expliquais le regroupement de mes ruches sur un minimum de ruchers en fin d'été).
Par contre, j'ai plutôt un doute sur l'hypothèse (le postulat?) scientifique disant que piéger au printemps ne fait qu'augmenter la concurence entre les fondatrices mais ne diminue pas le nombre de nids secondaires (si j'ai bien compris) .. Empiriquement nous ne constatons pas cela, mais plutôt le contraire ; mais c'est plus flagrant en zone rurale : là ou l'on piège correctement au printemps la pression est moins forte l'été et l'automne ( sur 7 ans de piégeage et d'observations) ; mais malheureusement, en zone urbaine il n'en est pas de même.
Pour illustrer mon propos je peux comparer 2 ruchers à 15 kms de distance, un urbain et un rural (chaque rucher a 15 ruches environ) ; avec le même protocole de piégeage au printemps, le rucher urbain subi actuellement une pression au moins 10 fois supérieure, c' est incontestable.
Toutefois, je ne considère pas le piégeage comme une solution idéale, mais juste comme un (pietre) moyen (et trés limité) permettant de diminuer la pression estivale et automnale.
Je ne connais pas le "marquage cuticulaire" et son protocole, pourrais tu m'en dire plus ou m'aiguiller vers un article s'il y en a un ?
( remarque: mes observations et mes réflexions n'engagent que moi, je ne prétends absolument pas détenir la vérité et il est vrai que je manque de recul, mais je fais un gros effort d'observations, de synthèses d'infos que je rediffuse ensuite et d'actions concrètes et expérimentales .. au sein d'une association de protection des abeilles à Bordeaux.)
bizbiz- Messages : 14
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : Bordeaux
frelons asiatiques : la lutte infernale !
Il est vrai que n'étant ni scientifique ni entomologiste de formation , le postulat de la territorialité m'échappe quelque peu .. (mais je vais me pencher dessus assidûment .. et si tu as des liens, merci.)
Mais alors, partant de ce postulat de territorialité, cela voudrait dire que piéger au printemps n'aurait pas pour effet de diminuer le nombre de nids secondaires dans la saison ? mais qu' au contraire cela favoriserait la proliferation de l'espèce .. j'en perd mon latin : :
Mais alors, partant de ce postulat de territorialité, cela voudrait dire que piéger au printemps n'aurait pas pour effet de diminuer le nombre de nids secondaires dans la saison ? mais qu' au contraire cela favoriserait la proliferation de l'espèce .. j'en perd mon latin : :
bizbiz- Messages : 14
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : Bordeaux
Re: frelons asiatiques : la lutte infernale !
Salut et bienvenue,
Dans les suivis de colonie Vespa velutina tu peux pleinement évaluer le concept de "concurrence" (je préfère ce terme à territorialité personnellement) ou ici : Combat de fondatrices. Il semble d'autant plus valable aux abords des ruchers où la concentration en fondatrice printanière est plus élevée que sur le reste du territoire. Sinon, un lien qui t'intéressera certainement pour la protection des ruches : La muselière.
Un dernier point : certains observateurs ont émis l'hypothèse que si Vespa velutina avait contourné la forêt des Landes lors de la descente vers le Sud, c'est parce qu’elle est essentiellement composée de résineux qui sont très peu appréciés des guêpes sociales à cause de la résine. Malgré cela le ralentissement a été de courte durée et en dehors de la forêt, le département est désormais très largement colonisé (les statistiques du MNHN le montre et elles ne sont pas exhaustives !). Etant sur Toulouse avec un cadre assez similaire à Bordeaux, j'avoue être assez impressionné car malgré le retard des colonies du frelon asiatique constaté en 2012, les nids commencent à apparaitre et en considérant que c'est une mauvaise année, il en reste quand même beaucoup...
Amicalement
Dans les suivis de colonie Vespa velutina tu peux pleinement évaluer le concept de "concurrence" (je préfère ce terme à territorialité personnellement) ou ici : Combat de fondatrices. Il semble d'autant plus valable aux abords des ruchers où la concentration en fondatrice printanière est plus élevée que sur le reste du territoire. Sinon, un lien qui t'intéressera certainement pour la protection des ruches : La muselière.
Un dernier point : certains observateurs ont émis l'hypothèse que si Vespa velutina avait contourné la forêt des Landes lors de la descente vers le Sud, c'est parce qu’elle est essentiellement composée de résineux qui sont très peu appréciés des guêpes sociales à cause de la résine. Malgré cela le ralentissement a été de courte durée et en dehors de la forêt, le département est désormais très largement colonisé (les statistiques du MNHN le montre et elles ne sont pas exhaustives !). Etant sur Toulouse avec un cadre assez similaire à Bordeaux, j'avoue être assez impressionné car malgré le retard des colonies du frelon asiatique constaté en 2012, les nids commencent à apparaitre et en considérant que c'est une mauvaise année, il en reste quand même beaucoup...
Amicalement
Muselière
Bonsoir
Je vais vous donner des nouvelles concernant la pose de muselières sur deux sites que j'avais désigné comme base privilégiée d'expérimentation. Mon challenge et j'en fait mon seul axe, savoir si la conservation de colonies situées sur des emplacements, l'un voisin de l'agglomération, l'autre au cœur de la ville dans une MJC est possible malgré la forte prédation des frelons.
L'an dernier l'expérimentation de la pose des filets sur ce dernier lieu s'était soldée par la totale destruction des colonies en réponse aux attaques des frelons.
Cette année avec l'accord des directeurs de ces les deux sites, les muselières ont été posées.
J'ai suivi sans trop m'investir en raison de troubles de santé l'évolution de la situation sur le terrain. Ma seule action concrète a été de nourrir avec du 50/50 par deux fois les colonies.
Un appel désespéré du responsable de la MJC m'interpela il y a une semaine pour m'informer du spectacle de désolation visible, autour des ruches c'est "l’enfer" plus de 20 frelons par ruches les abeilles ne sortent plus, tout est mort.
Trois jours après derrière le panneau de verre aménagé pour le public j'ai ouvert les ruches équipées de muselières et avec un émerveillement pour lui une grande satisfaction aussi, j'ai reconduit le seul geste important, donner une nouvelle provision de nourriture salvatrice pour aider à passer le cap difficile à venir à des colonies encore bien structurées avec du couvain normal pour ce moment et pour le contexte.
Je ne veux tirer aucun triomphalisme, car je sais qu'il n'est pas facile de voir et de plus de ne pas comprendre pourquoi la vie de la colonie semble arrêtée. L'apiculteur est fasciné par la planche de vol, malheureux quand l'abeille franchit le grillage avec peine à la merci du frelon.
Mais la muselière si elle est bien posée,si elle neutralise surtout l'entrée du frelon dans la ruche
alors la chance de survie sera assurée.
Je vais vous donner des nouvelles concernant la pose de muselières sur deux sites que j'avais désigné comme base privilégiée d'expérimentation. Mon challenge et j'en fait mon seul axe, savoir si la conservation de colonies situées sur des emplacements, l'un voisin de l'agglomération, l'autre au cœur de la ville dans une MJC est possible malgré la forte prédation des frelons.
L'an dernier l'expérimentation de la pose des filets sur ce dernier lieu s'était soldée par la totale destruction des colonies en réponse aux attaques des frelons.
Cette année avec l'accord des directeurs de ces les deux sites, les muselières ont été posées.
J'ai suivi sans trop m'investir en raison de troubles de santé l'évolution de la situation sur le terrain. Ma seule action concrète a été de nourrir avec du 50/50 par deux fois les colonies.
Un appel désespéré du responsable de la MJC m'interpela il y a une semaine pour m'informer du spectacle de désolation visible, autour des ruches c'est "l’enfer" plus de 20 frelons par ruches les abeilles ne sortent plus, tout est mort.
Trois jours après derrière le panneau de verre aménagé pour le public j'ai ouvert les ruches équipées de muselières et avec un émerveillement pour lui une grande satisfaction aussi, j'ai reconduit le seul geste important, donner une nouvelle provision de nourriture salvatrice pour aider à passer le cap difficile à venir à des colonies encore bien structurées avec du couvain normal pour ce moment et pour le contexte.
Je ne veux tirer aucun triomphalisme, car je sais qu'il n'est pas facile de voir et de plus de ne pas comprendre pourquoi la vie de la colonie semble arrêtée. L'apiculteur est fasciné par la planche de vol, malheureux quand l'abeille franchit le grillage avec peine à la merci du frelon.
Mais la muselière si elle est bien posée,si elle neutralise surtout l'entrée du frelon dans la ruche
alors la chance de survie sera assurée.
lavignotte- V.I.P
- Messages : 53
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 83
Localisation : PAU
frelons asiatiques la lutte infernale !
merci pour l'info ..
avec notre asso, nous avions prévu d'essayer ça la saison prochaine (je ne savais pas que ça s'appelait muselière) ; nous allons aussi essayer d'expérimenter les filets au dessus des ruches (selon certains, ça dissuaderait les frelons de venir devant les ruches..) et nous réfléchissons a un systeme d'epouvantail à frelons (mobile), à proximité de la ruche .. (car le frelon n'est pas dérangé pas notre présence, mais il est très sensible et craintif au moindre mouvement ..)
nous sommes prêts a expérimenter tous types d'idées .. si vous en avez d'autres !
avec notre asso, nous avions prévu d'essayer ça la saison prochaine (je ne savais pas que ça s'appelait muselière) ; nous allons aussi essayer d'expérimenter les filets au dessus des ruches (selon certains, ça dissuaderait les frelons de venir devant les ruches..) et nous réfléchissons a un systeme d'epouvantail à frelons (mobile), à proximité de la ruche .. (car le frelon n'est pas dérangé pas notre présence, mais il est très sensible et craintif au moindre mouvement ..)
nous sommes prêts a expérimenter tous types d'idées .. si vous en avez d'autres !
bizbiz- Messages : 14
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : Bordeaux
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