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Nourrisseurs
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Nourrisseurs
Bonjour à tous,
Après une petite semaine de calme il est temps de penser à un nouveau sujet… Expérimentalement la plupart des essais semblent montrer qu’une fondatrice qui trouvera une source de nourriture dans une zone géographique donnée (en sortie de diapause) aura tendance à s’installer dans les environs ! Normal, me direz vous mais en réalité c’est un peu plus subtile. Est-ce la source de nourriture qui attire les fondatrices qui une fois rassasiées recherche le site de nidification dans les environs (hypothèse la plus probable) ? Une source permanente de glucides est-elle simplement un « gage de sécurité » pour la fondatrice qui ne s’en éloignera pas trop ? Pour cela une chose est certaine, il faut nourrir tôt dans l’année (je parle ici du tout début de printemps : début-mi mars) avec une plateforme adaptée et un mélange attractif. L’idéal dans ce sujet serait même d’essayer de trouver des mélanges permettant d’attirer certaines espèces en particulier, même si la plupart des guêpes sociales réagissent aux même stimuli sur ce plan. La « chasse au frelons » de ces dernières années a montré que certains mélanges sont plus intéressant que d’autres (pour attirer les frelons par rapport aux guêpes par exemple). L’idée est de discuter ici des mélanges pouvant être utilisés et des designs de « nourrisseurs » qui pourraient être disposés à proximité des nichoirs à frelons européen pour favoriser leur investigation. Attention : pas de piège à frelons dans cette rubrique ! La forme la plus simple de nourrisseur que j’utilise au printemps pour photographier, « fidéliser » des fondatrices et recenser les espèces d’un secteur étant une simple assiette remplie de sucre de canne dilué avec des pierres et supports anti-noyade divers !
Amitiés
Après une petite semaine de calme il est temps de penser à un nouveau sujet… Expérimentalement la plupart des essais semblent montrer qu’une fondatrice qui trouvera une source de nourriture dans une zone géographique donnée (en sortie de diapause) aura tendance à s’installer dans les environs ! Normal, me direz vous mais en réalité c’est un peu plus subtile. Est-ce la source de nourriture qui attire les fondatrices qui une fois rassasiées recherche le site de nidification dans les environs (hypothèse la plus probable) ? Une source permanente de glucides est-elle simplement un « gage de sécurité » pour la fondatrice qui ne s’en éloignera pas trop ? Pour cela une chose est certaine, il faut nourrir tôt dans l’année (je parle ici du tout début de printemps : début-mi mars) avec une plateforme adaptée et un mélange attractif. L’idéal dans ce sujet serait même d’essayer de trouver des mélanges permettant d’attirer certaines espèces en particulier, même si la plupart des guêpes sociales réagissent aux même stimuli sur ce plan. La « chasse au frelons » de ces dernières années a montré que certains mélanges sont plus intéressant que d’autres (pour attirer les frelons par rapport aux guêpes par exemple). L’idée est de discuter ici des mélanges pouvant être utilisés et des designs de « nourrisseurs » qui pourraient être disposés à proximité des nichoirs à frelons européen pour favoriser leur investigation. Attention : pas de piège à frelons dans cette rubrique ! La forme la plus simple de nourrisseur que j’utilise au printemps pour photographier, « fidéliser » des fondatrices et recenser les espèces d’un secteur étant une simple assiette remplie de sucre de canne dilué avec des pierres et supports anti-noyade divers !
Amitiés
Dernière édition par Antoine le Mer 8 Mai 2013 - 19:41, édité 3 fois
Re: Nourrisseurs
Salut à tous,
Les beaux jours arrivent et il va être temps de parler plus sérieusement de nourrisseurs et attractifs. Pour être efficace, un bon nourrisseur doit être attractif mais il doit avant toute autre chose éviter les noyades et engluements… Il doit également être simple et de moindre coût.
Nous distinguerons ici 2 grands types de nourrisseurs : les nourrisseurs d’observation (configuration plane) et les nourrisseurs permanents (configuration protégée avec réserve d’attractif idéalement) ces derniers étant disposés près des nichoirs pour attirer et « aider » les guêpes. Tout est à étudier car il n’y a pas de données dans le domaine, faites chauffer les neurones !
I - Nourrisseurs d’observation :
Objectif :
1) Suivre le réveil printanier des fondatrices des différentes espèces. 2) Mettre en évidence la présence de certaines espèces dans une zone donnée.
Configuration :
Elle doit être plane pour la photo et pour une observation optimale (pause furtive des insectes juste le temps de se nourrir), utilisation ponctuelle dans la saison. Le modèle de base est une simple assiette avec une flaque d’attractif lestée par des pierres permettant aux guêpes d’éviter l’engluage. Exposé à l’air ambiant, il se déshydrate rapidement et l’attractif doit être remplacé souvent d’où son utilisation ponctuelle. L’attractif est ici une grosse base de glucides avec quelques protéines en supplément. On peut également utiliser des répulsifs pour certaines catégories d’insectes afin de mieux cibler l’entomofaune à attirer. Le modèle plus « évolué » est une assiette lestée dans le fond avec un support poreux neutre imbibé d’attractif. L’évaporation est plus lente (dépend de l’attractif utilisé) et toute la surface du piège peut être exploitée par les insectes.
II – Nourrisseur permanent :
Objectif :
1) Attirer et « fidéliser » les fondatrices près des nichoirs sans avoir à remplacer l’attractif tous les 2 jours. 2) Plus tard dans la saison : nourrir la population d’un secteur en continu avec un mélange riche glucides/protéines.
Configuration :
Elle doit être « protégée » afin de permettre une utilisation durable, type corps de bouteille. L’attractif doit être dense (pâteux) pour limiter l’évaporation. L’idéal serait une phase aqueuse fortement attractive les premiers jours (qui s’évaporera par la suite le temps que les guêpes localisent le nourrisseur) pour ensuite laisser place à la « pâte ». Support poreux anti-noyade (essuie-tout, éponge, mousse de récupération). Il faudra le nettoyer/recharger mais l’idée est d’éviter d’y revenir toutes les semaines. Une bouteille dans laquelle on découpe une fenêtre latérale dans la partie basse, lestée avec un fond de sable pour éviter les balancements fait très bien l’affaire. Un lien pour l’accrocher, une bande de mousse de récupération dans le fond et sur toute la longueur sera imbibée de l’attractif.
A placer dans la zone d'installation du nichoir à frelons européen, début du nourrissage début avril, placement du nichoir mi-avril (1er mai, dernier délai !)
III – Attractifs :
Tout reste à faire dans ce domaine… Nous connaissons tous un certain nombre de « recettes » permettant d’attirer les hyménoptères mais l’idéal serait ici d’essayer de développer des attractifs permettant d’attirer certains genres et moins les autres (majoritairement les frelons ou majoritairement les polistes par exemple… joli défi en perspective !). Pour commencer attirer majoritairement les guêpes sociales, c’est un bon début ! Ensuite le recoupement des essais de chacun pourrait permettre de faire évoluer les recettes. La base glucidique est simple à trouver : miel, sirop, sucre de canne, sucre dilué… mais elle attire tous les insectes et notamment les abeilles/lépidoptères/diptères (ça n’est pas nécessairement un souci !) Une base protéique légère : lait de soja, bière est intéressante pour les guêpes. La présence d’alcool repousse les abeilles mais attire mouche/certains lépidoptères et coléoptères. La fermentation de la source de glucides [en présence/produisant] de l’alcool attire souvent guêpes/mouches/coléoptères. Quelques gouttes de vinaigre permettent de ralentir le développement de moisissures comme c’est utilisé dans les recettes pour élevage de drosophiles. Pour densifier un mélange, plusieurs moyens sont utilisables : gélatine, agar-agar (mon préféré mais pas le plus simple), poudres d’amande additionnée de confiture/miel, flocons de purée, confiture seule. Pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête : sirop de fraise Top budget (celui que l’on sent de très très loin , bière et ça sera parfait pour faire de belles observations.
Surtout n’oubliez pas de retirer les nourrisseurs quand vous ne les utilisez plus. AUCUN INSECTES QUEL QU’IL SOIT NE DOIT VENIR S’Y COLLER/ENGLUER, ça reste la règle de base.
Les beaux jours arrivent et il va être temps de parler plus sérieusement de nourrisseurs et attractifs. Pour être efficace, un bon nourrisseur doit être attractif mais il doit avant toute autre chose éviter les noyades et engluements… Il doit également être simple et de moindre coût.
Nous distinguerons ici 2 grands types de nourrisseurs : les nourrisseurs d’observation (configuration plane) et les nourrisseurs permanents (configuration protégée avec réserve d’attractif idéalement) ces derniers étant disposés près des nichoirs pour attirer et « aider » les guêpes. Tout est à étudier car il n’y a pas de données dans le domaine, faites chauffer les neurones !
I - Nourrisseurs d’observation :
Objectif :
1) Suivre le réveil printanier des fondatrices des différentes espèces. 2) Mettre en évidence la présence de certaines espèces dans une zone donnée.
Configuration :
Elle doit être plane pour la photo et pour une observation optimale (pause furtive des insectes juste le temps de se nourrir), utilisation ponctuelle dans la saison. Le modèle de base est une simple assiette avec une flaque d’attractif lestée par des pierres permettant aux guêpes d’éviter l’engluage. Exposé à l’air ambiant, il se déshydrate rapidement et l’attractif doit être remplacé souvent d’où son utilisation ponctuelle. L’attractif est ici une grosse base de glucides avec quelques protéines en supplément. On peut également utiliser des répulsifs pour certaines catégories d’insectes afin de mieux cibler l’entomofaune à attirer. Le modèle plus « évolué » est une assiette lestée dans le fond avec un support poreux neutre imbibé d’attractif. L’évaporation est plus lente (dépend de l’attractif utilisé) et toute la surface du piège peut être exploitée par les insectes.
II – Nourrisseur permanent :
Objectif :
1) Attirer et « fidéliser » les fondatrices près des nichoirs sans avoir à remplacer l’attractif tous les 2 jours. 2) Plus tard dans la saison : nourrir la population d’un secteur en continu avec un mélange riche glucides/protéines.
Configuration :
Elle doit être « protégée » afin de permettre une utilisation durable, type corps de bouteille. L’attractif doit être dense (pâteux) pour limiter l’évaporation. L’idéal serait une phase aqueuse fortement attractive les premiers jours (qui s’évaporera par la suite le temps que les guêpes localisent le nourrisseur) pour ensuite laisser place à la « pâte ». Support poreux anti-noyade (essuie-tout, éponge, mousse de récupération). Il faudra le nettoyer/recharger mais l’idée est d’éviter d’y revenir toutes les semaines. Une bouteille dans laquelle on découpe une fenêtre latérale dans la partie basse, lestée avec un fond de sable pour éviter les balancements fait très bien l’affaire. Un lien pour l’accrocher, une bande de mousse de récupération dans le fond et sur toute la longueur sera imbibée de l’attractif.
A placer dans la zone d'installation du nichoir à frelons européen, début du nourrissage début avril, placement du nichoir mi-avril (1er mai, dernier délai !)
III – Attractifs :
Tout reste à faire dans ce domaine… Nous connaissons tous un certain nombre de « recettes » permettant d’attirer les hyménoptères mais l’idéal serait ici d’essayer de développer des attractifs permettant d’attirer certains genres et moins les autres (majoritairement les frelons ou majoritairement les polistes par exemple… joli défi en perspective !). Pour commencer attirer majoritairement les guêpes sociales, c’est un bon début ! Ensuite le recoupement des essais de chacun pourrait permettre de faire évoluer les recettes. La base glucidique est simple à trouver : miel, sirop, sucre de canne, sucre dilué… mais elle attire tous les insectes et notamment les abeilles/lépidoptères/diptères (ça n’est pas nécessairement un souci !) Une base protéique légère : lait de soja, bière est intéressante pour les guêpes. La présence d’alcool repousse les abeilles mais attire mouche/certains lépidoptères et coléoptères. La fermentation de la source de glucides [en présence/produisant] de l’alcool attire souvent guêpes/mouches/coléoptères. Quelques gouttes de vinaigre permettent de ralentir le développement de moisissures comme c’est utilisé dans les recettes pour élevage de drosophiles. Pour densifier un mélange, plusieurs moyens sont utilisables : gélatine, agar-agar (mon préféré mais pas le plus simple), poudres d’amande additionnée de confiture/miel, flocons de purée, confiture seule. Pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête : sirop de fraise Top budget (celui que l’on sent de très très loin , bière et ça sera parfait pour faire de belles observations.
Surtout n’oubliez pas de retirer les nourrisseurs quand vous ne les utilisez plus. AUCUN INSECTES QUEL QU’IL SOIT NE DOIT VENIR S’Y COLLER/ENGLUER, ça reste la règle de base.
Version lestée
Une autre version car avec ce temps, le vent me vide les nourrisseurs rapidement (balancements) et les mousses synthétiques doivent être changées régulièrement car elles tombent. Du coup, quelques petites pierres font à la fois office de lest (plus de balancement donc moins besoin de recharger) et de support anti-noyade : c'est simple mais efficace !
Attractifs.
Salut beau sujet,
Je pense que sur les attractifs, pour déjà séparer les pollinisateurs et les guêpes / frelon, on peut jouer sur la présence de pollen.
J'ai cru remarquer que les fruits attire beaucoup plus guêpe et frelon, et les fleurs abeilles et bourdons. Très certainement une histoire d'odeur.
Attractif guêpe et frelon : sirop, fruit bien mûr, bière (Parfum prononcé)
Attractif abeille et bourdon : pollen (comme base) miel, sucre (sans odeur particulièrement forte).
Pour le nourrisseur en lui même, j'ai une tendance à éviter les plastiques et autre matière synthétique.
Je vais en faire un pour le printemps prochain, sur la base d'un bol en terre cuite, mousse naturel.
Bourdonnement votre,
Lapidarius
Je pense que sur les attractifs, pour déjà séparer les pollinisateurs et les guêpes / frelon, on peut jouer sur la présence de pollen.
J'ai cru remarquer que les fruits attire beaucoup plus guêpe et frelon, et les fleurs abeilles et bourdons. Très certainement une histoire d'odeur.
Attractif guêpe et frelon : sirop, fruit bien mûr, bière (Parfum prononcé)
Attractif abeille et bourdon : pollen (comme base) miel, sucre (sans odeur particulièrement forte).
Pour le nourrisseur en lui même, j'ai une tendance à éviter les plastiques et autre matière synthétique.
Je vais en faire un pour le printemps prochain, sur la base d'un bol en terre cuite, mousse naturel.
Bourdonnement votre,
Lapidarius
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