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The Social biology of wasps
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The Social biology of wasps
Salut,
Voici une traduction de cette publication très intéressante :
Extrait de la publication de Matsuura 1984 :
Les colonies de V. crabro des pays tempérés peuvent « relocaliser » leur nid lorsqu’il devient important et nécessite plus de place pour son développement. La plupart du temps le nid « relocalisé » est construit dans des espaces plus ouverts comme les falaises rocheuses ou des façades de building. En général les fondations de V. crabro sont construites dans des cavités étroites alors que les nids « relocalisés » se trouvent dans des cavités plus spacieuses comme les creux d’arbres ou les greniers. Parmi les nids observés pendant et après le mois d’Août au Japon, 55,6% étaient des nids « relocalisés ». En Angleterre, Archer (1985) à montré que 25% (5/20) des nids de V. crabro étudiés durant Août et Septembre étaient des « nids secondaires ».
Ces colonies « relocalisent » entre Juillet et Août, après avoir atteint plusieurs douzaines à plus de 100 ouvrières et avant l’apparition des sexués. La relocalisation du nid est initiée quand plusieurs ouvrières commencent à rechercher un nouveau site en explorant à 20-200m du nid initial. Quand l’une de ces ouvrières exploratrices à trouvé un site adéquat, elle y passe la plupart de la journée en cours ne retournant que séquentiellement au nid parental. De nombreux sites sont ainsi choisis par des groupes d’ouvrières exploratrices à partir d’une même colonie. D’autres ouvrières viennent visiter ces sites « candidats » successivement jusqu’à ce que le plus adéquat se remplisse progressivement d’ouvrières, un processus qui semble très semblable à celui des abeilles domestiques. Après 3 à 4 jours de cette activité, la reine quitte l’ancien nid pour trouver par elle-même le nouveau site en se guidant par les signaux émis par les ouvrières. Les ouvrières restant dans le nid parental ne suivent pas la reine mais commencent à rejoindre le nouveau site de nidification indépendamment après le départ de la reine. Aussitôt que la reine arrive sur le nouveau site, la construction du rayon commence. Pour V. crabro, la construction de l’enveloppe ne commence qu’une fois que 2 à 3 rayons sont achevés. A cette étape il y a 2 nids relativement proches l’un de l’autre, un nouveau et l’ancien. Les ouvrières volent de l’un à l’autre fréquemment alors que la reine reste au nouveau nid et commence à pondre. Dans l’ancien nid, les activités de construction sont arrêtées mais les larves laissées sur place sont soignées par les ouvrières. Les nouvelles ouvrières imagos de l’ancien nid regagnent le nouveau nid à l’aide de signaux actuellement inconnus. Les échanges entre ancien et nouveau nid continuent pendant environ 1 mois jusqu’à ce que tout le couvain de l’ancien nid (œufs, larves et nymphes) soit devenu adulte et que les imagos aient rejoint le nouveau nid. La « relocalisation » de nid ne représente qu’une perte modérée pour la colonie par rapport à l’investissement initial du fait qu’elle n’induise pas de sacrifice du couvain laissé en arrière dans l’ancien nid. De plus, en continuant d’alimenter les larves de l’ancien nid, les ouvrières peuvent continuer de collecter les sécrétions larvaires qui représentent une importante source de nourriture pour le nid « relocalisé ». Le déplacement de colonies pour le genre Vespa en dehors des espèces Vespa crabro et Vespa simillima n’a été décrite que chez Vespa velutina à Taïwan. Vespa mandarina qui niche en sous-sol à la capacité à déplacer des charges de terre et agrandir la cavité avec ses mandibules (comme les guêpes souterraines). V. crabro a de la difficulté à accomplir cette tâche d’excavation même quand ses nids sont sous-terrain. A la place, il préfère consacrer son énergie à la relocalisation et à la construction d’un nouveau nid dans un endroit plus spacieux.
La raison du choix de cavités restreintes pour la fondation en début d’année par la fondatrice de V. crabro semble être liée à la période précoce de fondation comparé autres espèces du genre Vespa. Le microclimat de ce type de cavité durant le temps frais du printemps semble bien adapté au développement du couvain. De plus, ces endroits sont plus difficiles à trouver et d’accès pour les ennemis naturels.
Voici une traduction de cette publication très intéressante :
Extrait de la publication de Matsuura 1984 :
Les colonies de V. crabro des pays tempérés peuvent « relocaliser » leur nid lorsqu’il devient important et nécessite plus de place pour son développement. La plupart du temps le nid « relocalisé » est construit dans des espaces plus ouverts comme les falaises rocheuses ou des façades de building. En général les fondations de V. crabro sont construites dans des cavités étroites alors que les nids « relocalisés » se trouvent dans des cavités plus spacieuses comme les creux d’arbres ou les greniers. Parmi les nids observés pendant et après le mois d’Août au Japon, 55,6% étaient des nids « relocalisés ». En Angleterre, Archer (1985) à montré que 25% (5/20) des nids de V. crabro étudiés durant Août et Septembre étaient des « nids secondaires ».
Ces colonies « relocalisent » entre Juillet et Août, après avoir atteint plusieurs douzaines à plus de 100 ouvrières et avant l’apparition des sexués. La relocalisation du nid est initiée quand plusieurs ouvrières commencent à rechercher un nouveau site en explorant à 20-200m du nid initial. Quand l’une de ces ouvrières exploratrices à trouvé un site adéquat, elle y passe la plupart de la journée en cours ne retournant que séquentiellement au nid parental. De nombreux sites sont ainsi choisis par des groupes d’ouvrières exploratrices à partir d’une même colonie. D’autres ouvrières viennent visiter ces sites « candidats » successivement jusqu’à ce que le plus adéquat se remplisse progressivement d’ouvrières, un processus qui semble très semblable à celui des abeilles domestiques. Après 3 à 4 jours de cette activité, la reine quitte l’ancien nid pour trouver par elle-même le nouveau site en se guidant par les signaux émis par les ouvrières. Les ouvrières restant dans le nid parental ne suivent pas la reine mais commencent à rejoindre le nouveau site de nidification indépendamment après le départ de la reine. Aussitôt que la reine arrive sur le nouveau site, la construction du rayon commence. Pour V. crabro, la construction de l’enveloppe ne commence qu’une fois que 2 à 3 rayons sont achevés. A cette étape il y a 2 nids relativement proches l’un de l’autre, un nouveau et l’ancien. Les ouvrières volent de l’un à l’autre fréquemment alors que la reine reste au nouveau nid et commence à pondre. Dans l’ancien nid, les activités de construction sont arrêtées mais les larves laissées sur place sont soignées par les ouvrières. Les nouvelles ouvrières imagos de l’ancien nid regagnent le nouveau nid à l’aide de signaux actuellement inconnus. Les échanges entre ancien et nouveau nid continuent pendant environ 1 mois jusqu’à ce que tout le couvain de l’ancien nid (œufs, larves et nymphes) soit devenu adulte et que les imagos aient rejoint le nouveau nid. La « relocalisation » de nid ne représente qu’une perte modérée pour la colonie par rapport à l’investissement initial du fait qu’elle n’induise pas de sacrifice du couvain laissé en arrière dans l’ancien nid. De plus, en continuant d’alimenter les larves de l’ancien nid, les ouvrières peuvent continuer de collecter les sécrétions larvaires qui représentent une importante source de nourriture pour le nid « relocalisé ». Le déplacement de colonies pour le genre Vespa en dehors des espèces Vespa crabro et Vespa simillima n’a été décrite que chez Vespa velutina à Taïwan. Vespa mandarina qui niche en sous-sol à la capacité à déplacer des charges de terre et agrandir la cavité avec ses mandibules (comme les guêpes souterraines). V. crabro a de la difficulté à accomplir cette tâche d’excavation même quand ses nids sont sous-terrain. A la place, il préfère consacrer son énergie à la relocalisation et à la construction d’un nouveau nid dans un endroit plus spacieux.
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